LA TRABOULEE : Photos du départ de Charbonnières-les bains
Une mention spéciale pour la doyenne de la journée
(extrait de http://gazoline.net/)
Sans Jules Salomon, la marque Le Zèbre n'aurait jamais vu le jour. Fils d'un cafetier de Cahors, diplômé de l'Ecole de commerce et d'industrie de Bordeaux (il avait échoué à l'examen d'entrée de l'Ecole nationale des arts et métiers), Jules Salomon a débuté sa vie professionnelle aux Etablissements Rouart frères, spécialisés dans la fabrication de moteurs. Il y côtoiera, notamment, Beau de Rochas, pionnier du moteur à explosion, qui l'initie aux rudiments de la mécanique. Une première expérience qui le pousse à vouloir en apprendre plus. De société en société, atteint d'une bougeotte qui frise parfois l'irrationnel (il restera ainsi deux heures chez Delaunay-Belleville, le contrat le plus court de sa carrière !), il pose enfin ses valises chez Georges Richard, constructeur automobile éclectique qui concevra à la fois des voitures à pétrole et des engins électriques.
Là, Jules Salomon se lie d'amitié avec Jacques Bizet, un commercial de la marque, avec qui il partage un amour immodéré pour la musique. Fils du célèbre compositeur de Carmen, Jacques Bizet rêve également de gloire et d'inscrire son nom au panthéon de la célébrité. Une ambition qui passe, forcément, par la création d'une automobile qui porterait son nom. Il en confie le développement à Jules Salomon qui, tout en continuant à œuvrer pour Georges Richard, conçoit le Type A. Coup de chance, de génie ou de poker ? La voiture est une véritable réussite. En 1909, plus d'une centaine d'exemplaires seront ainsi construits dans les locaux mêmes de la société... Georges Richard, devenue Unic en 1904. Conçue pour être particulièrement économique à fabriquer, cette auto est alors facturée moins de 3.000 F aux clients, quand il faut débourser, en moyenne, 4.000 F pour trouver une concurrente équivalente et 10.000 F pour une voiture de gamme intermédiaire ! Le bas de gamme fait une entrée fracassante sur un marché qui s'en trouve tourneboulé. Le luxe à la portée du plébéien !
Pour éviter un conflit personnel (chacun voulant donner son nom à la nouvelle voiture), les deux hommes choisissent de l'appeler "Le Zèbre". Un choix qui aurait été inspiré par le sobriquet d'un commis de chez Unic qui devait, apparemment, courir vite et souvent. Mais la raison sociale de l'entreprise reste "Bizet constructions" et il faudra attendre 1911 pour qu'elle se transforme en "Société anomyme des automobiles Le Zèbre". Cependant, peu après le lancement de la Type A, la marque Le Zèbre est déposée. Jacques Bizet et Jules Salomon quittant Unic pour s'installer, au mois d'octobre 1909, dans le 17e arrondissement de Paris, siège social de leur nouvelle société.
Là, Jules Salomon se lie d'amitié avec Jacques Bizet, un commercial de la marque, avec qui il partage un amour immodéré pour la musique. Fils du célèbre compositeur de Carmen, Jacques Bizet rêve également de gloire et d'inscrire son nom au panthéon de la célébrité. Une ambition qui passe, forcément, par la création d'une automobile qui porterait son nom. Il en confie le développement à Jules Salomon qui, tout en continuant à œuvrer pour Georges Richard, conçoit le Type A. Coup de chance, de génie ou de poker ? La voiture est une véritable réussite. En 1909, plus d'une centaine d'exemplaires seront ainsi construits dans les locaux mêmes de la société... Georges Richard, devenue Unic en 1904. Conçue pour être particulièrement économique à fabriquer, cette auto est alors facturée moins de 3.000 F aux clients, quand il faut débourser, en moyenne, 4.000 F pour trouver une concurrente équivalente et 10.000 F pour une voiture de gamme intermédiaire ! Le bas de gamme fait une entrée fracassante sur un marché qui s'en trouve tourneboulé. Le luxe à la portée du plébéien !
Pour éviter un conflit personnel (chacun voulant donner son nom à la nouvelle voiture), les deux hommes choisissent de l'appeler "Le Zèbre". Un choix qui aurait été inspiré par le sobriquet d'un commis de chez Unic qui devait, apparemment, courir vite et souvent. Mais la raison sociale de l'entreprise reste "Bizet constructions" et il faudra attendre 1911 pour qu'elle se transforme en "Société anomyme des automobiles Le Zèbre". Cependant, peu après le lancement de la Type A, la marque Le Zèbre est déposée. Jacques Bizet et Jules Salomon quittant Unic pour s'installer, au mois d'octobre 1909, dans le 17e arrondissement de Paris, siège social de leur nouvelle société.
Plus d’une centaine de passionnés d’automobiles d’époque se mettent au volant de leurs autos ou motos anciennes pour un départ à 9h sur le parking du Casino le Lyon Vert à Charbonnières-les-Bains. La balade compte 50 kilomètres, dans les plus beaux quartiers de Lyon et alentours. Les participants se verront remettre un road book le matin même et une plaque de participation collector de l’édition.
Après un passage par les places Bellecour, Jacobins, Opéra, les quais du Rhône, le Parc de la Tête d’Or, la Cité Internationale, la Gare des Brotteaux et Gerland, le cortège se retrouve à 10h30 à la Sucrière, sur le parking face à l’entrepôt des douanes, pour une escale et une exposition au grand public.
Le défilé continue sa route sur les quais de Saône et gagnera la Basilique de Fourvière.
À 11h30, le cortège passe devant le mur peint sur 3 000 m2 qui se trouve à la Résidence la Sara. Ici figurent les gens du quartier immortalisés dans leur quotidien. Une oeuvre qui détient le record du plus grand trompe-l’oeil d’Europe. La parade reprend sa route via la descente de l’Observance, les quais de Saône, l’Ile Barbe, la rive gauche en direction de Vaise, et la montée des Esses pour un passage à 12h15 place de la Croix Rousse.
À 12h30, tous les véhicules terminent leur balade Parc de la Jeunesse à Caluire-et-Cuire. Petits et grands, curieux et amateurs, pourront profiter de l’exposition des automobiles tout l’après-midi.
La Traboulée se déroule comme chaque année, le même jour que la célèbre Traversée de Paris, organisée par l’association Vincennes en Anciennes. La Traboulée s’inscrit donc comme un rendez-vous majeur des amoureux de véhicules anciens au niveau national.
(extrait de http://www.lyon-france.com)
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